La Nature, dans toute sa grandeur et sa splendeur, nous rappelle notre place dans le monde. L'être humain manque cruellement de modestie. Il cherche à se détacher de ce qui peut le retenir à un état "primitif". Il est ingénieux, intelligent, déterminé. Mais à quel prix ? Notre bien commun le plus précieux se désagrège petit à petit. Oh, bien-sûr, la Nature s'en remettra, grâce à sa force de résilience formidable. Mais nous, êtres humains, nous verrons notre monde se consumer, par notre seule faute. Comment continuer à avancer dans un monde sans nature, sans beauté, sans rêves ? Je vous invite à vous arrêter un instant. Cette illustration utopique montre la grandeur de la nature. Face à elle, l'être humain. Un être humain modeste, qui sent qu'il fait partie d'un tout. Il s'enracine pour contempler, respirer. Pour vivre. Il ne fait plus qu'un avec la Nature. Celle-ci nous procure tout : maison, nourriture, beauté, rêves, consolation... La modestie nous sauvera, je vous le jure.
Pour changer le cœur des gens, avoir du génie ne suffit pas. Il faut aussi du courage. " (Green Book, Peter Farrelly) Cette illustration, aux feutres à alcool et aux crayons de couleur, montre un être humain arrêté, en contemplation devant la Nature, alors que notre société nous demande d'aller toujours plus vite. J'ai voulu représenter le courage de la modestie, par cet humain tout petit et humble face à la Nature. Il est ancré au sol par les racines des arbres alentours qui se rejoignent. C'est aussi une représentation de l'enracinement dans l'instant présent, comme la pleine conscience, qui est un concept en méditation. Il y a beaucoup de références au bien-être mental, car je pense que pour pouvoir prendre soin de ce qui nous entoure, il faut d'abord pouvoir prendre soin de soi. À l'image des peintures de Henri Rousseau, cette forêt luxuriante invite les observateurs à la rêverie et à l'imaginaire. Car construire un monde nouveau demande des idées positives issues de rêves.
Partager sur les réseaux sociaux