ZOOM SUR UN PASSÉ ANTI-ANIMALISTE
30 janvier 2030 - Rose Garett
Alors que de nos jours, chaque personne est sensibilisée à travers un stage d’été au bien-être animal, il fût une époque où les animaux divertissaient les hommes. Difficile à croire tant cela remonte à longtemps. Si vous êtes jeune, vos grand-parents ont sûrement dû vous raconter la scandaleuse histoire de la corrida. Pratique traditionnelle qui sévissait dans le sud-ouest de la France. Elle rassemblait des milliers de spectateurs qui attendaient cet événement chaque été avec impatience. La pratique de la corrida se base sur un critère simple : blesser l’animal pour qu’il actionne ses mécanismes de défense, à savoir foncer sur ce qui l’entoure. Et c’est sur les réactions du taureau que se concentre tout le spectacle.
En lisant cela, vous aurez dû mal à comprendre comment une telle pratique pouvait à la fois être festive mais aussi tolérée. Alors comment sommes-nous passé d’une époque où la torture des animaux était célébrée à aujourd’hui où le bien-être animal est au cœur des priorités du gouvernement français ? Cette transformation, nous la devons à l’association L214. Mais cette avancée majeure dans la lutte pour la défense des animaux n’a pas été de tout repos. Dans cet article, nous allons retracer les événements qui ont fait changer le regard du monde sur les animaux.
Une prises de risque réussie
Pour faire réagir, il fallait casser le mur qui se dressait entre les animaux et les hommes. L214 a alors eu une idée de génie : organiser une énorme corrida , avec des taureaux. Nous sommes en 2023 et le 28 août marquera une date-clé dans l’avenir du bien-être animal. Pour des raisons de sécurité, chaque participant doit passer dans une sorte de petite tente pour des vérifications de sacs. La tente est solide et très opaque. Il est impossible de voir ce qu’il se passe à l’intérieur. Au lieu de fouiller les sacs, l’agent pose la question suivante au spectateur : “De 0 à 10, quelle est l’intensité des blessures reçues par le taureau durant une corrida ?”. En moyenne, les spectateurs répondaient entre 3 et 4. Dans ces cas-là, l’agent demandait à la personne si elle acceptait de recevoir l’intensité des coups que les taureaux subissent pour pouvoir accéder au spectacle. La moitié d’entre eux acceptait et se rendaient compte de la violence faite à l’animal et refusaient donc d’aller voir le spectacle. Pour l’autre moitié, ils refusaient avant même de ressentir le bâton s’abattre sur eux. Finalement, personne n’est allé à ce spectacle. Cet événement a fait énormément parler de lui et a changé le regard de nombreuses personnes. La plupart de ceux qu’on avait blessés avaient pris conscience de la douleur que ressentaient les animaux juste pour le plaisir des humains. Alors ils se sont ralliés à la cause animale et ont entrepris de nouvelles actions avec L214.
Les mesures mises en place par le gouvernement
Le gouvernement, face à la colère grandissante des animalistes, a mis en place en 2024, le premier décret interdisant la corrida. De nombreux traditionalistes de ce genre d’événements ont protesté mais face à l’armée montante des animalistes, ils n’ont pas fait le poids. Mais ce mouvement pour la défense des animaux ne voulait pas s’arrêter là. Ils ont pris en grippe également le cirque qui utilisaient des animaux sortis de leur milieu naturel, les zoos, les aquariums puis les parcs d’attraction et enfin la chasse. Grâce à toutes leurs nouvelles actions, ils ont réussis à tirer de nouvelles lois du gouvernement : l’interdiction d’utiliser des animaux à des fins de divertissement, la mise en place d’un stage d’été obligatoire à des fins de sensibilisation du bien-être animal et la poursuite judiciaire de personnes qui organisent clandestinement des spectacles avec des animaux.
Depuis 6 ans maintenant, le respect des animaux est devenu une priorité pour chaque citoyen. Selon un dernier sondage de L214, 80% sont contre un rétablissement de loisirs impliquant des animaux. L’avenir animaliste semble avoir de beaux jours devant lui.
A travers ma création, le message que j’aimerai faire passer serait celui d’en finir avec l’exploitation des animaux à des fins de divertissements pour l’humain. Ici, je me concentre sur la corrida, pratique très cruelle envers l’animal et principalement basée dans le sud-ouest de la France. Cette tradition ne semble pas choquer les spectateurs, c’est pour cette raison que j’ai voulu écrire ce texte pour mettre en lumière les coulisses de la souffrance de l’animal.
Grâce à un atelier d'écriture organisé par la Fondation GoodPlanet, j’ai pu réfléchir à l’avenir que je voulais donner au monde en 2030. Étant très proche des animaux, cela fait plusieurs années que je boycotte les événements divertissants incluant des animaux. Alors j’ai tout de suite pensé à un monde où on redonnerait des droits aux animaux sans les aliéner. Au niveau du format, j’ai choisi l’article de presse car j’aimerai être journaliste, et je trouvais qu’allier deux de mes passions donnerait un caractère original à mon texte. A travers cette expérience, j’ai compris qu’on pouvait donner une autre vision du monde aux autres en leur proposant des créations simples à réaliser et optimistes. A l’avenir, je pense que je tenterai d’écrire des textes et faire d’autres créations en offrant des messages engagés.
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