À la Surface je bulle,
Sous la surface je brûle,

Fascination et dégout
Ne voient pas tout.

Dans l'océan et hors des mers
Je suis symptôme de la Terre,

En tout temps je suis messager,
De la Planète et sa santé,

Même intrigué par mon aspect,
J'espère que vous m'écouterez.

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Les méduses sont des animaux connus sous deux aspects : leur beauté lorsqu'elles nagent/flottent, et surtout la dangerosité de leur piqûre. Mais ces petites créatures sont bien plus que ça : bioluminescence, croissance et décroissance (immortalité), une taille pouvant aller de quelques millimètres à une trentaine de mètres, coloration ou transparence, reproduction ou clonage…
Et pourtant, lorsqu’elles sont mises à l’honneur, c’est en général pour montrer des plages envahies et des gens déçus de ne pas pouvoir profiter de la mer, gênés par l’odeur qu’elles dégagent, et/ou inquiétés de les savoir proches des côtes. Si nous avons réussi à nous y intéresser pour les amener jusque dans nos assiettes, alors nous devrions pouvoir étudier les causes de leur surpopulation, et pas seulement auprès des plages.
Faisant partie des animaux de type “gélatineux” et étant particulièrement adaptables, entre acidification et réchauffement des océans qui permettent aux méduses d’avoir un environnement plus confortable pour leur développement ; les déchets qui donnent toujours plus de supports pour les polypes (organisme duquel bourgeonnent les nouvelles méduses) ; et la surpêche qui redistribue les cartes pour que de nouveaux prédateurs s’imposent auprès des autres espèces.
Les méduses, en plus d’être magnifiques et variées, (voir la méduse feu d’artifice par exemple) sont de véritables indicateurs de l’état de notre environnement marin. Si des actions sont d’ores et déjà lancées pour dépolluer les écosystèmes, s'intéresser aux raisons qui permettent aux méduses de se multiplier pourrait nous aider, en 2030, à trouver et développer de nouvelles solutions pour soigner nos océans.