Notre planète Terre ne cesse de trembler,
Ses hurlements, aussi violents surpassent nos continents,
Une planète, aujourd’hui comparable à un corps sans anticorps, ni squelettes,
Une Terre, devenue gravement vulnérable face à toutes sortes de virus.
Au Sud, je vois une Amazonie envahie par la déforestation massive
Au Nord, je vois une Amérique fréquemment abattue par des évènements extrêmes.

Dans l’Arctique, la fonte des glaciers est devenue ci-légendaire,
Je vois les feux de forêt et épisodes caniculaires s’enchaînant sur le ‘vieux continent’,
Je vois dans le pacifique de merveilleuses îles, tous menacées de disparition
Je regarde désespéramment les épisodes de sécheresse envahir les terres d’Afrique,
En Australie, la dissolution des récifs coralliens sème dorénavant le désastre.

Je regarde avec dégoût, des milliers d’hectares de terres agricoles,
Moissonnées mais destinées à engraisser les multiples races de l’élevage
Dans un monde, où gangrène une insécurité alimentaire fatale,
Pourtant, il a fallu puiser des milliers de litres d’eau pour les produire.
Hélas ! Il est évident que l’Homme doit réévaluer la pertinence de ses activités sur terre.

Je vois l’extinction d’une biodiversité tant marine que terrestre,
Au moment où les FMN s’amusent davantage à explorer nos terres et océans.
Les extractions minières, incompatibles avec le défi climatique, se poursuivent,
Dans l’industrie du numérique comme dans celle de l’automobile
Pour alimenter les villes dans la création de nouvelles technologies,

Les panneaux publicitaires, trop énergivores, continuent de gagner nos métropoles,
Quant à la Nature, elle ne cesse de lancer son cri d’alarme,
Malgré tout, l’Homme s’engouffre dans une lutte pour la croissance économique,
Une croissance toxique, responsable de tous les maux de notre Société,
Sa cupidité lui a conduit, sans pitié, à formater la Terre, notre ultime habitat

L’équation sur le Changement Climatique est loin d’être résolue par ces ‘COP’ stériles,
Moins par des innovations technologiques ou de nouveaux accords signés.
Nos engagements sur le climat ne peuvent être calibrés sur la base d’une vision politicarde,
Ceux-ci, doivent être réactualiser et analyser en fonction de ce que nous demande la Nature,
Seule la peur de voir nos privilèges anéantis, nous incite à rester inactif.

Les leviers sur lesquels l’Homme doit s’appuyer ne sort pas de l’ordinaire,
Les solutions ne sont pas ci-lointaines. Elles sont là, en face de nous.
Certes les effets du Changement Climatique ont déjà pris place,
Mais la réévaluation de nos modes de vie pourrait réduire ses impacts

La lutte contre le gaspillage alimentaire paraît accessoire pour certains,
Néanmoins, elle permettrait d’éviter des tonnes d’émission de GES dans l’air,
Divorcer avec ton 4x4 pour se fier aux mobilités durables, n’est nullement fatal,
C’est un sacrifice, jugé utile pour cheminer ensemble vers le salut de la sobriété

L’Homo consumans doit apprendre à cohabiter avec cette Nature,
Il doit, sitôt mener une vie, au quotidien en ataraxie
L’adaptation doit s’appliquer dans l’immédiat face à la problématique,
Sinon la transition sera sûrement au rendez-vous de la façon la plus brutale.

Mamadou Faye, étudiant en RSE-Environnement