En écoutant les paroles de la musique MISTRAL du groupe De Fleur, il m’est alors venu l’idée d’une relation amoureuse entre un homme et la nature. Et cela devait s’incarner à la fois dans l’Homme avec un grand H, et à la fois dans celui qui est intrinsèquement lié avec le patriarcat. Celui qui pille, qui détruit, mais celui qui vit avec la nature, et qui n’a d’autre choix que d’en prendre soin si il veut survivre. Il tisse ses liens avec elle dans la cohabitation d’une même planète, et dépend d’elle autant que nous dépendons de nos relations humaines pour survivre. C’est pourquoi je trouvais le parallèle entre la relation amoureuse et la relation à son environnement intéressant. En mêlant romance et écologie, je me suis dit que s’identifier aux personnages permettraient aux spectateur.ices de trouver chacun.e leur propre forme d’interprétation de l’amour et de notre lien avec la nature.
J’ai découvert la musique d’Elie et Nino grâce à mon colocataire Elie. Nous partageons une passion pour la musique et cela faisait plusieurs mois que je réfléchissais à des idées de courts métrages qui traitent des notions d’environnement et d’écologie. Lorsque un jour j’ai écouté son morceau, des images m’ont immédiatement traversé l’esprit : les instruments symbolisaient la poussée de plantes, je percevais une allégorie de Dame Nature, une confrontation avec l’homme...
Tous les instruments mêlés dans cette musique hétéroclite me faisait écho à la diversité qui préexiste déjà dans notre écosystème. C’est ce qui m’a profondément motivée à faire ce projet. Et ce n’était pas un court métrage, mais bien un clip. Quoi de plus universel que la musique pour faire passer des émotions ? Pour incarner des messages ?
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