On a le choix. C'est une phrase toute simple mais qui veut dire beaucoup. On a le choix d'aller ramasser les déchets sur le bord de la route. On a le choix d'aider son voisin à porter ses courses. On a le choix de sourire à un passant dans la rue. On a le choix de partir à l'aventure le temps d'une journée. On a le choix de prendre le vélo au lieu de la voiture.
On nous pousse à croire que certaines choses ne sont pas possibles, pas pour le moment. Mais il n'y a pas besoin d'être unique pour entreprendre quoi que ce soit. Il est toujours possible de faire quelque chose à son échelle pour l'environnement. Aux Pays-Bas, ils ont fait le choix de se déplacer à vélo, par tous les temps. Entendez bien ce message: nous avons le choix. Nous pouvons choisir d'etre végétarien. Nous pouvons choisir de boycotter des marques parce qu'elles ne sont pas éthiques. Nous pouvons choisir d'aller nous habiller en friperie. Parce que même la plus petite action est importante.
Je vis aux Pays-Bas, autrement dit le pays des vélos et des gens grands. C'est cet aspect que je souhaite montrer a travers cette photo. Ici, peut importe le temps, on pédale. Alors, ce n'est pas 30cm de neige qui allait nous arrêter. C'est une sorte de symbiose entre les éléments (vent, neige, pluie) et l'humain. Ce dernier s'adapte à son environnement. Habitant auparavant en France, je trouve qu'on ne parle pas assez des alternatives quelles qu'elles soient pour contrer la pollution. On ne prends pas le temps de comprendre les autres cultures, voisines ou non, et ce qu'elles peuvent nous apporter. Ici, dans ce pays, dès le plus jeune âge, les enfants vont à l'ecole à vélo, parfois seul. Cela parait impensable de voir cela en France. Et pourtant, c'est possible.
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