La ville est noire, l’ombre du vivant plane. Il attend tapi dans la nuit, qu’on lui laisse une place. Une citadine part à sa recherche en bravant les interdits. Elle explore les toits mais ne trouve rien. Pas de trace du vivant. Alors elle prend le crayon de son imagination pour lui redonner de la visibilité.
Lorsque j'ai vu la photo sans modification, je la trouvais déjà très interessante. La nuit invite au mystère et insiste sur l'interdit. Le jeux d'ombre marque une différence entre les cheminées, nette, stable, qui ne bougent pas et la silhouette humaine en mouvement, à l'aventure.
Je la trouvais cependant grave, on ne voyait pas le sujet de l'expédition. Alors, j'ai rajouté des plantes et une chauve-souris en mouvement. Ainsi la photographie à rejoins le monde du rêve, de l'imagination propre à la nuit. Ces éléments viennent aussi poser une question : voulons-nous relégué les plantes et les animaux au monde du l'imaginaire ?
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