Du sommet de la canopée, on voit Cayenne se déployer. Enclavée, la cité semble avoir trouvé son équilibre au cœur des éléments.
Regards qui se croisent. Celui d'un nouvel arrivant rencontre celui de celle qui a tissé sa vie ici.
Ici coexistent les environnements.
Ici cohabitent la forêt majestueuse d'amazonie, sa faune et sa flore, et la ville qui en émerge, bordée par les flots des fleuves et de l’océan Atlantique.
Ici cohabitent des femmes et des hommes, dans une richesse de diversité culturel et social.
Dans cette fresque visuelle, un poème s'écrit, celui de la cohabitation entre nature et urbanisme, entre passé et futur, entre les différentes vies entrelacées dans cette toile singulière.
Un appel vibrant à la compréhension, l'inclusion et la préservation, inscrit dans les détails de cette image.
La contemplant de l'horizon suggère une réflexion commune sur le futur, encourageant ainsi une prise de conscience collective des défis et des opportunités pour un avenir durable.
Photo 1
Au bout du sentier, un lieu désaffecté, l’un des rares points de vue surplombant la ville. Mon amie venait ici dans son enfance. Je découvre un ancien hôtel de luxe à l’abandon, au soleil couchant sur une colline centrale de la ville.
Je capture l’instant avec mon téléphone. Elle, seule, face à l’horizon.
Photo 2
Pour le concours, nous y retournons ensemble. Je veux rendre visible cet impressionnant enchevêtrement d’enclaves naturelles, urbaines et fluviales, dont les proportions nous échappent.
Je m’équipe d’une longue focale de 100mm pour aplatir les perspective et faire ressortir avec équilibre les différentes stratifications.
La ville, les fleuves, les forêts, cadrés par le bâtiment, entre construction et perdition, entre vestiges d’un passé et regard sur un futur incertain mais possible.
Un trépied, un déclencheur et quelques secondes de contemplation singulière ont marqué un autoportrait de mon amie et moi, symbolisant le voyage axé sur le partage et la cohésion.
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