La cohabitation est un sujet très actuel. Les animaux, avec de moins en moins de nourriture dans leur habitat naturel, s’approchent de plus en plus des villes pour pouvoir s’alimenter. C’est le cas par exemple pour les éléphants sauvages qui sortent plus souvent de leur forêt pour venir ravager les champs des agriculteurs. Pour les effrayer, ces derniers n’hésitent pas à tirer sur les pachydermes, ce qui devient une cause de mortalité supplémentaire, avec le braconnage en tête.
De nos jours, la plupart des personnes pensent que les animaux sauvages, surtout les prédateurs, sont des nuisibles mais ils sont indispensables à l’équilibre de la nature. Par exemple, en mangeant des rongeurs, le renard limite leur nombre et empêche leur surpopulation, qui serait un désastre pour les cultures. Les vautours ou autres charognards ont également une mauvaise réputation, mais à tort : ils sont en quelque sorte les nettoyeurs de la nature. En effet, en digérant les restes d’animaux morts, ils limitent la prolifération des maladies.
Peut-être est ce aussi une vision que l’on transmet involontairement ou non à nos descendants comme avec les légendes (nous pouvons penser ici au loup-garou) ou les histoires racontées aux enfants (tel que le grand méchant loup dans Le petit chaperon rouge). Or le loup ne s’attaque qu’aux moutons malades ou âgés, ce qui empêche la transmission de maladies dans le troupeau du berger.
Mais dans d’autres cultures, les animaux sont respectés. Nous pouvons citer le dragon de Komodo qui est vénéré et même considéré comme un frère par les populations locales. Tout comme en Inde les cobras, les tigres mais surtout les zébus sont sacrés.
Nos populations occidentales devraient donc peut-être prendre exemple sur ces ethnies pour préserver la faune et la flore autour de nous en continuant de créer des espaces protégés et des programmes de sauvegarde. La sensibilisation est aussi très importante pour que la cohabitation puisse devenir réalité dans le monde entier.
Ce texte veut sensibiliser à l'importance de l'existence de tous les animaux sur Terre qui permettent le maintien de l'équilibre de la nature ; si un être vivant, animal ou végétal disparait, toutes les autres espèces en lien avec lui vont s'éteindre par la suite. Certaines personnes pensent que les animaux sont nuisibles pour l'Homme, or ne serait-ce pas plutôt l'inverse ? Avec la surexploitation des ressources, notre pollution qu'elle soit aussi bien lumineuse, sonore, dans l'eau, sur terre, ou dans les airs, avec le plastique ou les gaz à effet de serre que nous émettons beaucoup plus que n'importe quelle autre espèce par exemple ? L'Homme n'est pas très respectueux des autres êtres vivants présents autour de lui…
Il est donc nécessaire de sensibiliser le plus grand nombre de personnes pour qu'on en prenne conscience et changeons les choses, avant qu'il ne soit trop tard…
Ce petit texte a été rédigé par le plus grand des hasards : dans un bus bloqué dans les embouteillages. Cela peut faire sourire, mais la réflexion première de cet ébauche s'est produite ici. Tout d'abord, je ne m'étais pas particulièrement sentie inspirée par ce sujet, mais avec le temps que j'avais devant moi dans ce transport, je me suis demandée ce à quoi pouvait me faire penser ce terme. J'ai bien sûr immédiatement pensé aux cours d'histoire, avec les cohabitations lors de la Vème République. Puis m'est venue en tête un reportage que j'avais vu il y a quelques temps sur le dragon de Komodo qui est vu comme un frère par les tribus locales. Cela m'avait marqué, d'où cette première solution. Puis, au fur et à mesure des idées ont germé en pensant à d'autres choses et voici maintenant cet écrit.
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