Je m’appelle Borralho Noah, j’ai 18 ans, je suis un jeune de l’E2C Allier, je suis français d’origine portugaise, déficient visuel.
J’ai grandi dans la haine, la misère, et l’intolérance.
J’ai appris à vivre avec sans que cela m’affecte, est-ce normal ? Je ne pense pas seulement, je veut juste que les enfants de demain n’est pas à vivre tout ça.
Je rêve d’un futur où tous les hommes se rendent compte de tout le mal qu’ils ont commis, où leurs torts leur apparaissent clairement, sans forcément qu’ils soient punis, mais simplement pour que cela soit évident pour nous tous. Un futur où chaque être humain respecte enfin la nature et les animaux, les incluant dans l’équation de toutes leurs industries, en évoluant sans détruire les habitats naturels ni éliminer des espèces animales.
Au premier plan, on voit un être humain habillé de vert et de marron, des couleurs très présentes dans la nature, comme s’il s’était vêtu avec ce que la nature lui avait offert.
Au deuxième plan, on voit un éléphant en mauvais état : ses défenses sont fissurées, sa peau est marquée de cicatrices, mais il est encore là, debout, face à l’homme.
Au dernier plan, on voit un ciel bleu.
Par cette œuvre, j’ai voulu représenter un homme face à l’immensité de la nature. J’ai trouvé que montrer nos torts à travers le plus grand mammifère terrestre, blessé mais toujours debout, était une bonne idée. Il est blessé pour symboliser les souffrances infligées par nos mains destructrices, mais il reste debout pour montrer qu’il n’est pas trop tard : pas trop tard pour arrêter de tout détruire, et pas trop tard pour panser les plaies de la nature.
Étant déficient visuel, je dessine sur iPad avec Procreate.
C’est plus simple pour moi car je peux agrandir et rétrécir l’image comme je le souhaite.
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