Quand je ferme les yeux, je vois
L’envol de l’oiseau
Il déploie ses ailes et plonge vers la mer
Lui seul peut se soustraire du chaos
Espoir futile, quand on perd, père et mère.
Quand je ferme les yeux, je vois
Les émerveillement des enfants
Le rire aux éclats, la joie, le visage innocent
Les adultes de demain
Qui le comprendront bien assez tôt : ils ne sont que des pantins.
Quand je ferme les yeux, je vois
L’épanouissement de la fleur,
Symbole de renouveau, de vie, de beau
Seulement au fil des jours , des heures
Cette plante, rejoindra les astres là-haut.
Quand je ferme les yeux, je vois
Un élan de fraternité
Où ne dure que l’amour, que la paix
Alors pourquoi la peine, la haine
N’appartiennent-elles pas elle époque ancienne ?
Quand je ferme les yeux, je vois
Une douce brise ; calme et légère,
Qui souffre tranquillement dans la nuit.
Tout à coup, c’est le vent qui s’exprime en concert.
Reflet de nos âmes, brisées, de nos cœurs meurtris.
Quand je ferme les yeux, je vois
Une contrée lointaine où le bonheur est roi.
Quand j’ouvre les yeux, j’aperçois,
Que le monde que je dessine et imagine parfois,
N’est qu’une illusion, qui me laisse, pantois.
Mais aujourd’hui, c’est décidé
Je continuerai de rêver,
En fermant les yeux, à ceux qui ne sont pas fascinés,
Devant l’infinie beauté
De notre goodplanète. Tous ensemble, nos voix vont résonner.
Alors quand nous fermons les yeux, nous voyons
10 000 façons pour créer un monde plus merveilleux .
A l’écriture de ces mots, j’ai pleuré. En effet, dans le deuxième, et le troisième vers de chaque strophe, j’annonce un monde où la nature, la fraternité, la bienveillance sont centraux. Puis juste après je viens un peu casser cette douceur. En rappelant la cruauté du monde, je met en place un paradoxe. On a envie que tout se passe pour le mieux, mais en même temps on est réaliste, ce décalage apporte du charme. J’ai pris beaucoup de plaisir à travailler sur ce projet, déjà rien de trouver des rimes croisées, embrassées c’était complexe. Mais en plus de cela les thèmes m’ont vraiment permis de prendre du recul et de poser ce que je ressentais par rapport aux différentes actualités. Et puis j’aime cette idée, de se dire que les choses importantes, les choses essentielles à la vie ne se voient pas forcément avec les yeux. Alors croyez en vos rêves, n’attendez plus, le « moment propice », il faut les réaliser dès maintenant.
Les idées sont venues toutes seules pendant que je faisais mes devoirs. Et j’ai écrit, repris, adapté chaque mot, chaque vers pour avoir le meilleur rendu possible.
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