In vivo

Romane Collin

Illustration

WATER_LIFE
EARTH_LIFE
CLIMAT

L'oeuvre


Le message

Malgré les doutes, la peur, la destruction : un espoir. Celui d’une prise de conscience que l’humain, vivant parmi les vivants, est fait de la même substance que les autres créatures la nature et qu’une harmonie est possible. En se réconciliant avec notre animalité, prendrons-nous conscience de l’interdépendance des espèces, de notre destin commun ?

Mon espoir pour 2030, c’est cette harmonie si belle qui attend d’être vécue. Et si une partie des solutions se trouvait en nous, au sein du vivant… in vivo ?


Le processus créatif

J’ai choisi de peindre sur du papier noir pour la période sombre que nous traversons.
Un visage, celui d’un humain- à moins qu’il ne s’agisse d’un animal ou d’une plante, ou des trois à la fois- évoque l’interdépendance des espèces, l’unité qui les relie. Ou peut-être regardons-nous une tête-planète, une vue aérienne pour prendre de la hauteur, du recul. Cette peau végétale, c’est de la mousse, espèce silencieuse et pourtant créatrice de vie, pionnière des espaces les plus inhospitaliers. C’est grâce à elle que tout a commencé, peut recommencer. C’est elle qui apporte de la couleur et de la lumière à la peinture jusque-là restée en noir et blanc.
Ce message d’espoir est cependant terni par l’œil de Caïn, pénétrant, au centre du tableau. Il est un symbole de notre responsabilité, de notre conscience, comme le décrit Victor Hugo :

« L’œil était dans la tombe et regardait Caïn.»
Et nous, irons-nous jusqu’à la tombe pour fuir cette prise de conscience?