Pour avancer il faut s’accepter. S’accepter assez pour ne plus s’identifier à autre chose que ce que l’on est soi même. Mais je ne suis pas un arbre, me diriez-vous. Certes. Mais dans toute cette vie remplie d’absurdité, que l’on crée de toute pièce, il faut observer les paradoxes pour pouvoir les dépasser. Je suis un individu. Il est une colonie, relié par des mycorhizes infinies. Et pourtant, si il meurt, je meurs. Nous sommes liés à jamais. Alors émerveillons nous de ce lien, de cette vie, qui est en nous. Avançons, ensemble.
Un ressenti, une idée inconsciente, une pensée abstraite, un regard perdu… Puis un croquis, un coup de pinceau mouillé, des poiles qui se raidissent, des couleurs qui apparaissent et une envie tout entier de me sentir vivant.
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