Je regarde ces si lents cieux accrochés au visage de la terre. Impuissants face aux tremblements de son cœur, ils essaient de la porter, de la sublimer à leurs manières.
J'ai vu le vent battre des ailes, et s'affoler, j'ai vu les orages assaillir ma vue, j'ai senti le temps s'adoucir et se poser, j'ai senti le soleil se morfondre sur mon corps à nu.
J'ai écouté la poésie des nuages qui ne faisaient que passer, je me suis demandé où se rendaient ils, j'ai regardé leurs formes sur l'herbe, allongée, et j'ai aperçu au loin, un petit bout de tendresse en exils.
J'entends un coup de fusil dans la forêt. Un chasseur vient de tuer une biche. A ce moment-là, ma gorge se serre et mon cœur se fend. Je me retourne, regarde toute la fragilité et la force de la nature, et je me mets à pleurer.
La nature sans chaines est si belle, et les saisons s'enchaînent doucement, mais la nature, sans chênes autour d'elle, ne peut respirer correctement.
Le soleil coule à flot, l’horizon voile son intimité et sa pudeur, la mer s’apaise, et mes yeux sont en pleurs. Celui qui nous réchauffe la journée, qui brille de mille feux, a le cœur humble, et tout intimidé.
La nuit commence à tomber, sa chute ne fait pas de bruit, elle laisse seulement de son côté, un vaste bleu face à nos yeux ébahis.
Et comme dans mes jeux d'enfants, le soir je relis les étoiles entre elles, que je sois petit, que je sois grand, mon imagination est une plume éternelle.
Je voudrais rendre hommage à la nature, et même mettre en avant les plus infimes détails de sont existence.
Durant le confinement, j'étais dehors, et il n'y avait plus de vent. Et une phrase est venue dans ma tête : le vent a arrêté de battre des ailes. Et je n'ai pas voulu en rester là et j'en ai fait un poème
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