Tous les jours des mauvaises nouvelles Injustices, génocides, catastrophes naturelles Tous les jours des discours de haine L’extrême droite bientôt souveraine Leurs idées polluent le monde Comme une marée noire, nauséabonde Détruisant tout sur son passage Le ciel s’obscurci de nuages J’ai peur du monde de demain Comment les choses pourraient-elles aller bien ? Quand on laisse ceux qui ne pensent qu’à leur argent Tuer les baleines et tous les animaux de l’océan Raser les forêts millénaires, chasser les orangs-outangs Forer dans le sol, pour trouver toujours plus de pétrole Quand on laisse des gens mourir en mer Dans la rue, ou sous les bombes, sans jamais rien faire Non, le monde de demain n’ira pas bien C’est un combat de tous les jours Eveiller les esprits, petit à petit Déconstruire les murs brique après brique Pour une justice sociale et climatique Ma vie n’a de sens pour moi Que si je prends part au combat Contre le fascisme et le patriarcat.
J'ai voulu faire une oeuvre composée d'un poème, illustré d'une peinture.J'ai d'abord écrit le poème, laissant ma plume courir sur le papier, en essayant de transmettre mes émotions et mon état d'esprit. J'ai utilisé des mots et des phrases que j'avais écrites à un atelier d'écriture collectif. Ensuite, j'ai réfléchi à une image qui symboliserait l'ensemble de mon poème. J'ai choisi de représenter une marée noire déversée par un bateau pétrolier, avec des baleines qui essayent de s'échapper. J'ai utilisé de la peinture acrylique, en m'inspirant de la technique du "pouring", qui consiste à verser de l'encre liquide et de la faire glisser sur la toile pour créer des formes. Le poème et la peinture sont complémentaires, ils se soutiennent l'un l'autre
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