Lorsqu’il a fallut traiter du rêve, j’ai instinctivement pensé à celui qui nous éloigne de la réalité, celui qui joue avec notre imagination. Pourtant quotidiennement mes rêves sont basés sur une réalité bien ancrée, rêver de vacances, d’un peu de soleil ou même d’un monde meilleur.Ce qui m’entoure m’a toujours beaucoup intéressé, inspiré. En tant qu’artiste, de la réalité, ce que j’entend par la vie elle même, les gens qui la constitue, je ne m’en éloigne plus étant donné qu’elle est la source de mon acte de création. Je prends souvent les transports en commun, c’est là que vienne mes inspirations en observant, également dans les rues. Ma chambre devient alors le recueil de toute ses constations que je viens développer à ma façon. Je veux ainsi soulever le faite que nous avons tous une réalité, des yeux pour observer et s’y connecter. Echapper ne serait pas une solution dans cette proposition. Mon intention est large et n’englobe pas un thème précis mais il les concernes tous.
J’ai voulu exprimer une vision de voir ce qui nous entoure, de concevoir le monde. J’ai voulu révéler en première partie un quotidien parisien automatique, anonyme et oppressant où nous ne percevons aucune individualité. Pour ainsi contraster avec l’endroit d’une chambre qui serait l’espace d’expression et de créativité. Celle qui l’habite à en mémoire ce qu’elle a vu et vécue, en tant qu’artiste et individu, elle les transposes sous différentes formes. La chambre est également le lieu du rêve on croirait à une rêverie pourtant la réalité est toujours la source de créativité. Le rêve lui amène ce qui est de l’ordre du personnel, il est moteur de création. Je revient alors à une exposition, hors chambre, qui déplace le rêve éveillé avec l’enchainement de paroles, textes qui synthétisent le propos que j’ai tenté de vous partager. Toutes les scènes ont été filmées et montées avec mon téléphone. Je figure en tant qu’actrice également danseuse. Le tout ce voulait comme une atmosphère.
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