A travers cette rencontre, nous reviendrons sur le parcours de Alice Animal et échangerons avec elle sur ses conseils pour écrire un texte avec ses tripes. Elle te partagera des techniques d'écriture et ses inspirations à partir de ces propres musiques.
Quand Alice Animal commence à attaquer les cordes de sa guitare, une fatale séduction s’amorce. On ne saurait dire, de l’instrument ou du corps, qui dirige. Crinière blonde peroxydée au vent, elle se mue sur scène en créature explosive. Elle use autant de la violence sourde que de la sensualité et n’hésite pas à se servir de la tension, de la retenue malmenée. Sauvage, fourmillante, instinctive, sensible. Pas le genre à tout miser sur un clin d’œil. Elle est multiple, à l’instar de ses morceaux qui refusent la répétition pour avancer seulement au bon vouloir de son humeur. Pattes de velours ou griffes dehors, parfois les deux à la fois. Le chant aux modulations claires et affirmées surplombe des lueurs électriques tandis que les textes préfèrent les contradictions troublées aux vérités assénées.
Alice Animal fait sauter les cloisons avec une nouvelle livraison de cinq titres : ANIMAL. La frontière préexistante entre la chanson française et le rock vole en éclats. L’électricité prend définitivement le pouvoir. Cette affirmation-là est passée par la scène où elle évolue au sein d’un trio féminin guitare-basse-batterie. Au fil des concerts, plus de nerfs, plus de reliefs, plus de puissance, plus d’intensité. Du muscle, de la densité, de l’uppercut, du caractère. Ça vient de l’estomac, des tripes, du cœur. Elle ne délimite pas son territoire, s’ouvre à l’international et à la co-composition en constituant deux pools distincts : l’un à Londres en compagnie de la doublette Jim Lawton (chanteur et songwriter du groupe Electric Enemy) et Vim and the Nation, l’autre à Berlin avec Erik Alcock (compositeur et arrangeur notamment pour Pink, Eminem ou Céline Dion).
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