Sentiment d'illégitimité à s'exprimer sur certains sujets, syndrome de l'imposteur, peur de la page blanche, autocensure, etc. Tous ces moments de doutes que tu as peut-être traversés, rassure-toi tu n'es pas la seule personne à les avoir vécus. On te partage dans cet article des conseils d'artistes pour dépasser ces sentiments, réussir à te faire confiance et plonger dans le bain de la créativité !
Quand tu n'as pas d'idées, c'est que tu as peut-être besoin de nourrir ta créativité. Comme le rappelait la bédéiste Maïté Robert, "la créativité, c'est comme un muscle" et ça s'entretient.
La créativité est en réalité présente partout autour de nous et même en dehors des domaines artistiques. Il y a donc beaucoup de manières différentes de nourrir ta créativité :
Un conseil qui n'est pas si simple à appliquer, mais qui est pourtant essentiel. Si tu veux te laisser la possibilité de créer, tu dois t'autoriser à lâcher prise et à faire sortir de ta tête toutes tes idées avant de commencer à les juger.
Lorsque tu cherches de l'inspiration par rapport à une thématique ou pour un nouveau projet, cette première étape de réflexion est primordiale. Il est important de faire sortir toutes tes idées avant de commencer à les critiquer ou à les trier.
C'est quelque chose que tu peux faire seul·e, pour toi-même, sans te juger. Si certaines idées te paraissent ridicules, dis-toi que personne d'autre que toi ne les verras.
Oui, certaines idées seront peut-être très nulles, c'est tout à fait normal, mais cela ne doit pas empêcher les autres superbes idées d'émerger.
Surtout, il est important d'arrêter de te comparer et de te dévaluer par rapport à d'autres artistes. Encore une fois, c'est plus facile à dire qu'à faire, mais il est parfois nécessaire de se rappeler que même les artistes que tu admires ont sûrement eu des moments de doutes ou créé des choses dont iels auraient honte aujourd'hui.
Lorsque l'on a une idée qui nous enthousiasme, on veut généralement la mettre en œuvre tout de suite. Le problème c'est qu'on peut être vite déçu·e si, à la fin d'une session de travail, on n'arrive pas au résultat souhaité. Parfois, il faut donc de la patience.
C'est tout à fait normal de faire des brouillons, de faire des sessions où finalement rien ne nous satisfait. Les fulgurances créatives, les "éclairs de génie", ce n'est pas la norme dans la création. Une chanson peut mettre 1h comme plusieurs mois à être écrite.
Peut-être que ce n'est pas la bonne idée, mais peut-être aussi que ce n'est juste pas le bon moment ?
Ce n'est jamais une perte de temps, mais au contraire cela fait partie du processus créatif.
Il faut donc accepter les temps de création qui ne mènent à rien et surtout ne pas se décourager si on n'arrive pas tout à fait à faire ce que l'on voulait.
Tu veux créer, mais tu ne sais pas trop par où commencer ? Ou bien, par exemple, le thème "Rêver" ne t'inspire pas ? Et bien tu peux peut-être t'appuyer sur tes émotions. Qu'est-ce que cela te fait ressentir ?
Lémofil nous suggérait de nous appuyer sur un souvenir de bonheur, le disséquer, en extraire son essence et voir comment on peut le projeter dans un monde futur.
Bien sûr cela peut faire peur, mais partir de l'intime et être vulnérable dans la création est aussi une manière de créer du lien, de susciter de l'empathie et de toucher d'autres personnes.
En ce qui concerne les sujets écologiques ou sociaux, on peut parfois se sentir démuni·e ou illégitime. Bien sûr, chaque personne porte avec elle ses bagages sociaux et son capital culturel qui lui est propre, mais tout le monde, et notamment les jeunes, a quelque chose à dire sur son avenir, peu importe ses connaissances des enjeux sociaux et environnementaux.
Personne n'est artiste à la naissance. Alors fais des essais, des brouillons, des tentatives ratées. Continue d'entretenir ton imagination en acceptant les moments de creux et de non productivité. Prends soin de ton monde intérieur en cultivant cette créativité au quotidien, tout en restant bienveillant·e envers toi-même.